Basée sur une intrigue qui révèle peu à peu ses personnages, alliés précieux ou adversaires redoutables, l’agence de détective CORTO sillonne Nantes et l’Europe. "L’histoire à vivre", qui fait notre savoir-faire, est un véritable outil pédagogique et de médiation qui permet aux jeunes d’apprendre en jouant, de se cultiver et de s’ouvrir au monde.
Définition de l’Histoire à Vivre :
L’axe principal de ces animations est la découverte d’un territoire et d’une thématique à travers une investigation. En devenant détectives pour l’Agence CORTO, le temps d’une journée ou d’un séjour, les jeunes doivent retrouver un document ancien, chercher le « voleur », réunir une famille, ... Pour ce faire, une série de recherches s’effectue. C’est une manière pour nous de faire connaître le territoire sous un nouveau jour, en jouant dans l’espace publique. Des lieux « clés » y sont associés et vont faire référence à l’histoire de la ville, son activité, ses personnages emblématiques, son patrimoine et son actualité culturelle.
Les objectifs de l’Histoire à Vivre :
L’activité principale « histoire à vivre » permet aux jeunes d’être acteurs de leurs temps de loisirs. Le scénario écrit en amont par l’équipe d’animation et de bénévoles, est flexible et évolue en fonction de la compréhension et des idées du groupe. Nous veillons à laisser les jeunes suivre leurs intuitions pour l’évolution de l’enquête et non induire des réponses.
La structure de « histoire à vivre » revêt la forme d’un jeu coopératif et non compétitif. Ce premier point nous permet de favoriser les échanges et l’écoute entre les enfants. Nos animations dépassent rarement 15 participants. Pour faciliter la convivialité et être attentif à chacun des individus, le taux d’encadrement moyen à CORTO Loisirs est d’un animateur pour 4/5 enfants. Cet outil implique également une attitude responsable de la part des enfants, comme dans la vie au quotidien (respect des heures de rendez-vous avec les personnages, confiance, respect des objets confiés pendant l’enquête, langage adapté,….).
Nous partons du postulat que les jeunes ne connaissent pas l’ensemble des richesses de leur territoire. Leur perception de la ville est conditionnée par une vision quotidienne (trajets domicile - école,…). Mais que connaissent-ils réellement de l’activité culturelle, du patrimoine, du réseau d’acteurs de la ville ? Nous souhaitons donc leur donner plus de clés pour s’approprier leur environnement. Cela passe également par le fait d’apprendre à lire un plan, se repérer dans le réseau de transport en commun…Tout cela est autant de points qui vont permettre aux enfants d’être autonomes dans l'espace public.